Chirurgie réfractive
La chirurgie réfractive est une procédure chirurgicale spécialisée utilisée pour corriger les problèmes de vision tels que la myopie, l’hypermétropie et l’astigmatisme. Elle vise à réduire ou éliminer la dépendance aux lunettes ou aux lentilles de contact.
Chirurgie réfractive
Experts en chirurgie réfractive, nos ophtalmologues traitent les anomalies visuelles comme la myopie, l’hypermétropie, la presbytie...
Chirurgie réfractive
L’équipe Ophtalea est composée de 4 spécialistes de la chirurgie réfractive.
Les Dr Germain Barreau, Dr Olivier Buil, Dr Nicolas Famery et Dr Vaël Souédan ont bénéficié de formations dans les plus prestigieux services d’Ophtalmologie de France et ont acquis une grande expérience chirurgicale.
Le plateau technique Ophtalea est équipé d’appareils modernes, qui garantissent la qualité et la précision du bilan pré-opératoire.
La chirurgie réfractive laser (PKR, TransPKR, Femto-LASIK) s’effectue dans les meilleures conditions de confort et de sécurité pour les patients, dans le cabinet du centre Estrella de Bayonne. Le cabinet est doté d’un bloc opératoire certifié ISO 7.
La chirurgie réfractive par implants multifocaux, implants pré-cristalliniens (implants phaques) est réalisée dans les cliniques Delay de Bayonne et Aguiléra de Biarritz.
Bilan pré-opératoire
Vous allez être opéré d’une chirurgie réfractive cornéenne par LASER. L’opération s’effectuera sur votre cornée – la partie transparente en avant de l’œil.
Les examens pré-opératoires ont pour objectif de réaliser une mesure en 3 dimensions de votre cornée de haute précision, afin de connaître son épaisseur et sa régularité. Ces examens permettent de s’assurer que votre correction visuelle peut-être opérée par laser cornéen.
Rapport de topographie
Topographe
Objectifs optiques & visuels
L’objectif anatomique de l’opération est de modifier la courbure de votre cornée pour ramener le point de focalisation de l’image sur votre rétine. Cela s’effectue à l’aide d’un laser Excimer, qui « vaporise » avec une précision micrométrique une quantité limitée de votre cornée.
Aujourd’hui, toutes les anomalies visuelles peuvent être opérées, mais pas chez tout le monde !
Emmétrope
Si vous n’avez pas ou peu besoin de lunettes, vous êtes emmétrope, la focalisation de l’image dans votre œil se fait spontanément sur la rétine et vous voyez net de loin et de près.
Amétrope
Si vous avez une anomalie visuelle nécessitant un port permanent de lunettes, vous êtes amétrope : myope, astigmate, hypermétrope ou presbyte. La focalisation de l’image dans votre œil ne se fait pas sur la rétine et vous voyez flou.
Myopie
La focalisation de l’image se fait en avant de votre rétine, votre œil est légèrement trop long ou votre cornée trop cambrée, la vision est floue de loin.
Hypermétropie
La focalisation de l’image se fait en arrière de votre rétine, votre œil est légèrement trop court ou votre cornée trop plate, la vision est floue de loin et de près.
Astigmatisme
Votre cornée n’est pas parfaitement ronde, mais présente deux axes de cambrure différente la rendant plutôt « ovale ». La focalisation de l’image se fait en deux zones distinctes, la vision est floue principalement de loin mais aussi de près.
Le contour des formes est flou et vous percevez des halos autour des sources lumineuses (ex : brouillard autour des phares de voiture).
Presbytie
Votre cristallin a perdu son élasticité et ne vous permet plus de focaliser en vision de près à 33 cm, votre vision est floue de près.
Vous avez moins de 45 ans
L’objectif est de réduire au maximum les besoins de correction visuelle de votre œil pour vous permettre de voir confortablement sans lunettes – comme une personne emmétrope. Le niveau de correction résiduelle sera proche de « zéro ». Il ne vous sera plus nécessaire de porter une correction pour voir confortablement. La sensation de confort visuel se rapprochera de celle avec vos lentilles.
En cas de grossesse après l’opération, votre vision ne se modifiera pas et la correction restera stable – car les mesures pré-opératoires ont éliminé les anomalies accommodatives.
Parfois, en fonction du degré de correction initiale, il faudra maintenir dans certaines situations un port occasionnel de lunettes (lunettes de repos lors de la conduite, sur ordinateur…). Cela sera notamment inévitable au moment de la presbytie ( entre 45-55 ans selon les personnes ), où vous devrez porter des lunettes pour la vision de près.
Vous avez plus de 45 ans et/ou vous êtes presbyte
Plusieurs solutions s’offrent à vous :
- Vous pouvez opter pour une correction simultanée de la vision de loin et de près
Cette option vous fournira une meilleure autonomie : 90% du temps de votre journée sera sans lunettes. Malgré tout, vous aurez besoin de reporter une correction dans certaines situations : effort de concentration visuelle soutenue (lecture prolongée, conduite prolongée, cinéma…). Cette technique réalise un compromis entre la vision de loin et la vision de près en se basant sur votre « œil dominant » en vision de loin, et votre « œil dominé » en vision de près. Parfois votre chirurgien pourra simuler cette « bascule » à l’aide de lentilles en pré-opératoire.
- Vous êtes habitué à porter des lentilles multifocales sans être gêné par les halos visuels ?
Une chirurgie par Presbylasik peut vous convenir. Permettant une correction de la vision de loin et de près sur chaque œil, cette technique offre parfois une meilleure autonomie sans lunettes que la « bascule », mais elle peut-être responsable de plus de « halos » avec notamment un impact sur la conduite nocturne.
- Vous pouvez opter seulement pour une correction de la vision de loin
Pour avoir une bonne autonomie visuelle de loin. Vous aurez, dans ce cas, besoin de lunettes de près. Cette technique offre parfois une meilleure autonomie sans lunettes que la « bascule », mais elle peut-être responsable de plus de « halos » avec notamment un impact sur la conduite nocturne.
Différentes techniques chirurgicales
PKR
Le laser Excimer est appliqué directement sur la surface de votre œil: il modélise la cornée selon le profil d’ablation déterminé par le chirurgien. Votre œil devra cicatriser spontanément après l’intervention causant une gêne douloureuse environ 48 heures : pendant cette période, il est normal de ressentir une grosse sensation de grain de sable, d’être gêné par la lumière et de voir trouble tant que la cicatrisation est en cours.
Après cette période, la première phase de cicatrisation est acquise et la douleur disparaît totalement. Une lentille pansement est posée en fin de chirurgie. La correction est effective immédiatement mais la récupération visuelle est progressive, à mesure que l’œil cicatrise. Dès le 4ème jour après l’intervention, vous pouvez reprendre vos activités professionnelles.
Grace à la technologie unique du laser Excimer Schwind, en fonction de votre degré de correction, nous pouvons parfois procéder à une procédure TransPKR afin de vous proposer une cicatrisation la plus rapide possible, réduisant ainsi la période de gêne/douleur post-opératoire.
L’examen post-opératoire s’effectue entre 4 et 7 jours après l’intervention afin de contrôler la première phase de cicatrisation et de retirer les lentilles qui ont été mises en place en fin de chirurgie.
LASIK (Laser In Situ keratomileusis)
Dans le cas du LASIK, la procédure utilise 2 lasers distincts :
Une première étape crée un « capot » sur votre cornée.
Historiquement, cette étape était effectuée à l’aide d’un microkératome (« rasoir » de cornée). Le Laser Femtoseconde est désormais utilisé, il est plus précis et plus sûr – raison pour laquelle nous préférons cette technologie. Il permet de découper une fine lamelle (100 microns) de cornée antérieure, qui est ensuite soulevée.
La seconde étape consiste à traiter votre correction visuelle en appliquant le laser Excimer sur la cornée.
Le capot est ensuite ré-appliqué pour débuter la cicatrisation. Parfois, une lentille thérapeutique peut-être mise en place pour favoriser la cicatrisation lors des premières 24h.
Quelques spécificités sont propres à la réalisation du capot par laser FemtoSeconde :
Lors de cette étape, le laser se positionne sur votre œil comme une ventouse, donnant une sensation de pression, et parfois de voile noir. Cela est normal et ne dure que quelques secondes. Par ailleurs, si le laser rencontre une difficulté à « ventouser » votre œil – ce qui est rare – il est possible d’interrompre la procédure. En cas d’interruption, et si votre correction le permet, nous réaliserons le jour même une PKR à la place du LASIK.
Un examen clinique est réalisé avant de vous laisser rentrer chez vous pour s’assurer du bon positionnement du capot, gage d’une bonne cicatrisation. En cas de positionnement inadéquat, il sera corrigé immédiatement en salle d’opération afin que la cicatrisation et la consolidation se fasse dans les meilleures conditions.
Les consultations post opératoire auront lieu : le lendemain, le 7ème jour post-opératoire, à 1 mois et à 6 mois.
Il sera capital de ne pas frotter vos yeux, particulièrement les premiers jours après l’opération, pour ne pas entraver la cicatrisation du capot. Après l’intervention, une période de gêne douloureuse peut survenir pendant 2 à 4h seulement (contrairement à la PKR).
La récupération visuelle est très rapide.
SMILE ou RELEX SMILE (Small Incision Lenticule Extraction)
Cette technique consiste à créer une microlentille dans l’épaisseur de votre cornée à l’aide d’un laser femtoseconde. Cette lentille une fois retirée par une micro-incision, permet de moduler la courbure de votre cornée et de réaliser la correction visuelle.
Cette technique ne permet pas de traiter toutes les corrections visuelles ni d’effectuer facilement des « retouches » en cas de besoin. Pour ces deux raisons, et en nous référant à notre expérience chirurgicale, nous ne pratiquons pas la technique SMILE au centre ophtalmologique.
Intervention chirurgicale
Retirez vos lentilles 7 jours avant l’intervention.
L’intervention chirurgicale se déroule en ambulatoire et dure environ 30 minutes pour une chirurgie des deux yeux.
Une anesthésie locale est faite à l’aide de goutte (collyre anesthésiant). Vos yeux sont endormis pendant toute la durée de l’intervention, mais vous ne dormirez pas. Vous n’aurez absolument aucune douleur pendant toute l’intervention. Vous continuerez d’avoir des sensations de contact et de mouvement comme si l’on vous touchait au travers d’un coton.
Cette sensation est normale et montre la bonne efficacité de l’anesthésie vis-à-vis de la douleur.
Vos yeux ne risquent pas de se fermer si vous clignez. Vous verrez une cible lumineuse lors de certaines étapes, qui vous aidera à bien fixer le laser. En cas de micro-mouvement, le laser dispose d’une caméra haute fréquence basée sur la reconnaissance de votre iris, il adapte donc le traitement aux micro-mouvements (système « Eye cracking »). Il n’y a donc pas de risque de décentrement.
Au cours des différentes étapes, votre chirurgien vous indiquera les différentes cibles lumineuses qu’il vous faudra fixer pour faciliter l’intervention.
La récupération visuelle :
En fin d’intervention, des coques de protections transparentes ou des lunettes solaires vous sont remises.
La vision est bonne à l’issue de la chirurgie mais reste malgré tout « brouillée » pendant les jours qui suivent, comme si vous regardiez au travers de verres embuées. Chaque jour la vision s’améliore.
La récupération visuelle nécessite plusieurs semaines de cicatrisation pendant lesquelles votre vision sera fluctuante, parfois même au sein d’une même journée.
La stabilisation est attendue lors du contrôle entre 4 et 6 semaines. Au décours des 6 premiers mois, une sècheresse oculaire peut faire fluctuer la qualité visuelle. Cela est tout à fait classique.
Après l’opération
Il s’agit d’une chirurgie et toutes les chirurgies comportent des effets secondaires :
La majoration de la sécheresse oculaire :
De façon générale, il existe une majoration de la sècheresse oculaire après la chirurgie. Cela va en s’améliorant au fur et à mesure de la cicatrisation, mais cela peut parfois persister, notamment après un LASIK. Cette sècheresse, si elle est présente, se traduit par une fluctuation transitoire de la qualité visuelle, ce qui conduit à une intensification de l’instillation des lubrifiants oculaires pendant quelques mois.
L’apparition ou l’intensification des « halos » lumineux :
Le « halo » se caractérise par une sensation de brouillard qui entoure les sources lumineuses la nuit (réverbères, phare des voitures…). Tout comme la sècheresse oculaire, cela a tendance à s’améliorer avec la cicatrisation, mais peut parfois persister et gêner – entre autres – la conduite nocturne. La technologie actuelle des lasers permet de réduire au maximum ces phénomènes en réalisant des traitements ciblés, prenant en compte le diamètre pupillaire.
La persistance d’une amétropie (myopie / astigmatisme / hypermétropie) :
Une sur-correction ou une sous-correction sont possibles, mais rares et se traduisent par la persistance d’une amétropie après le traitement laser. En cas de gêne, une retouche peut-être réalisée après 6 mois de surveillance et de cicatrisation. Cela est d’autant moins rare que l’amétropie pré-opératoire est importante.
- Les évènements indésirables
Si la sècheresse oculaire est classique en post opératoire, les évènements indésirables sont rarissimes, mais méritent d’être expliqués.
Les infections post-opératoires :
Leur prévention passe par l’instillation rigoureuse des collyres prescrits par votre ophtalmologiste pour une durée d’un mois. En cas d’infection avérée, un traitement renforcé et parfois une hospitalisation peuvent être nécessaires.
Les retards de cicatrisation :
Lorsque la couche superficielle de la cornée tarde à se reformer, on parle de « retard de cicatrisation ». Plusieurs traitements sont alors à notre disposition : des larmes artificielles, les pommades cicatrisantes et la greffe de membrane amniotique. Cette dernière est réservée aux cas les plus sévères et nécessite une intervention chirurgicale.
L’ectasie cornéenne post opératoire :
L’intervention chirurgicale bien réalisée est responsable d’un amincissement de la cornée. Très rarement, cet amincissement peut induire une déformation anatomique qui se traduit par l’apparition d’un astigmatisme et de myopie après l’opération.
Cette fragilité, très rare, est souvent prévenue par le bilan préopératoire. Si elles survient, l’amélioration de la vision passera par le port d’une correction optique, voire de lentilles rigides.
Les ectasies les plus sévères peuvent parfois nécessiter une opération de la cornée. Le fait d’être particulièrement vigilant à ne pas frotter ses yeux après une chirurgie, contribue à réduire ce risque.
Le « haze » :
Des opacités peuvent survenir sur votre cornée au décours de la cicatrisation en cas de PKR.
Ces opacités traduisent une cicatrisation plus inflammatoire et sont souvent liées à une exposition post-opératoire aux rayons ultra-violets (lumière du soleil) sur des yeux plus fragiles (myopies élevées). Chez les patients à risque, un médicament modulant la cicatrisation est appliquée pendant l’opération (la mitomycine) pour limiter ce risque. En cas de haze avéré, si la qualité visuelle est impactée, votre ophtalmologiste pourra intensifier le traitement pas collyres corticoïdes.
Vous comprendrez donc la nécessité de bien protéger vos yeux du soleil après une telle chirurgie en portant une paire de lunettes très recouvrantes de façon rigoureuse pendant 4 à 6 semaines.
Vos yeux restent fragiles :
Quel que soit la technique utilisée par votre chirurgien, il est désormais formellement déconseillé de vous frotter les yeux. Cela est d’autant plus vrai si vous êtes opéré par LASIK. Le capot réalisé cicatrise spontanément ,mais représente toujours une zone opérée et donc plus fragile : un choc reçu dans l’œil, même à distance de la chirurgie initiale, peut fragiliser votre capot et le déplacer dans une position inadéquate.
Vous devrez signaler cette intervention auprès de tous les ophtalmologistes que vous consulterez à l’avenir :
En effet, en modifiant la courbure de votre cornée, la chirurgie induit des ajustements dans la surveillance de votre tension oculaire et dans le choix de l’implant que votre ophtalmologiste sélectionnera d’intervention de la cataracte dans le futur.
- Précautions après l’intervention
Prévoir des jours de congés :
4 jours de repos à prévoir. La chirurgie réfractive étant considérée comme de la chirurgie esthétique, la sécurité sociale ne participe pas aux frais et aux conséquences de l’opération, il n’y a donc pas d’arrêt de travail.
Protection solaire pendant 4-6 semaines :
Prévention de la survenue du haze.
Pas d’activité aquatique pendant 4 semaines :
Prévention du risque infectieux.
Dormir avec des coques de protection (fournies lors de l’opération) les premières 72h :
Eviction des traumatismes oculaires.
Ne plus se frotter les yeux.
D’une façon générale, la communauté des ophtalmologistes considère qu’il est recommandé de ne pas se frotter les yeux, que l’on ait été opéré ou pas. Car l’application d’un stress mécanique répété tout au long de votre vie sur votre cornée peut induire sa déformation, ce qui s’appelle de l’astigmatisme.
Avantages & inconvénients PKR vs Lasik
Votre chirurgien vous orientera vers la technique la plus adaptée à votre situation, en prenant en compte votre correction, votre âge, l’anatomie de votre cornée (épaisseur et régularité), vos habitudes de vie, vos besoins visuels, professionnels et privés.
Si vous êtes éligibles aux 2 techniques, le chirurgien pourra vous proposer de choisir entre les deux deux techniques opératoires.
Vous trouverez ci-dessous un tableau comparatif très sommaire entre les deux techniques.
TECHNIQUE
PKR
LASIK
SÉCHERESSE OCULAIRE
3 mois
6 mois et parfois plus
DOULEUR POST-OPÉRATOIRE
48h
2 à 4h
RÉCUPÉRATION VISUELLE
Progressive sur 7 jours
Plus rapide sur 24 - 48h
FRAGILISATION DE LA CORNÉE
Haze
Déplacement secondaire du capot
COÛT
+
++ Laser (femto-seconde)
Myopie forte et implants phaques
Si votre degré de myopie est trop important pour bénéficier d’une correction au laser en toute sécurité, votre chirurgien peut vous proposer d’autres solutions.
Dans ce cas, le laser ne peut pas corriger toute votre myopie. Cela risquerait de trop amincir la cornée et de la fragiliser. La solution peut venir du positionnement d’une lentille intraoculaire en avant du cristallin : un implant phaque.
Cette lentille permet de corriger également l’astigmatisme dans le même temps nécessaire.
Un bilan préopératoire spécifique est réalisé dans ce cas avec notamment une échographie oculaire UBM pour déterminer la taille exacte de la lentille qui sera adaptée à votre oeil.
Dans ce cas, l’intervention se déroule à la clinique.